la.fille.du.vent

L'eau rage et les étoiles crient

Jeudi 19 juillet 2012 à 22:47

 Que tu te désintègres

Que je te dézingue

A coup de bazooka

Que je te flingue

La cervelle et

Tous les os

Sans états d'âmes

Sans aucun mots

De nous deux

C'est toi

Qui a les plus beaux yeux

Verts et bleus

Adieu

 

Jeudi 12 juillet 2012 à 15:00

 Les poings serrés

Elle marche,

le long des trottoirs

inondés de regards

Ses jambes crachent

le destin qu'elle marque

de son talon qui claque


Rouge au lèvre

Cheveux court

La nuit sera brève

Et le matin sera lourd

A la vitre d'une voiture

Elle s'est vêtu de son armure

Banquette arrière

Les jambes en l'air

Ca pue l'essence

Tout ça n'a plus de sens.


Dalhia veut partir

Elle veut s'en sortir

Dalhia n'aime pas le froid

Ni les cris des chiens aux aboies

Elle a sur le cœur

Tant de marques et tant de pleurs

Qu'elle chante pour ne plus avoir peur.


Dalhia Dalhia Dalhia

S'en va déjà

Loin d'ici

Elle part à l'abri

Des cauchemars

D'une ville plongée dans le noir.


Dalhia veut s'enfuir

De cette vie qui empire



Oh fleur sauvage

Tu te ravages

Dans les nuages

D'un mirage

Oh fleur de bois

Regarde toi

L'amour t'a tué

Tu ne sais plus rêvé.


Enfant maudit

Soumise à l'ennuie

Tu te fous de l'enfer

Tu ne sais plus quoi faire

Noyée dans le désespoir

Tu ne veux plus y croire

Ta seule merveille

C'est le soleil

Que tu n'as pas

Petite fille de joie


Dalhia veut partir

Elle veut s'en sortir

Dalhia n'aime pas le froid

Ni les cris des chiens aux aboies

Elle a sur le cœur

Tant de marques et tant de pleurs

Qu'elle chante pour ne plus avoir peur.


Dalhia Dalhia Dalhia

S'en va déjà

Loin d'ici

Elle part à l'abri

Des cauchemars

D'une ville plongée dans le noir.


Dalhia voudrai courir

Pour ne plus souffrir


Dans les plis du ciel

Les étoiles sont belles

Une valise à la main

Va-t-elle prendre le train?

Ce soir aucune larme

Juste un mot qui le désarme

A Dieu et à toute cette ville

Je part vers une autre île


Dalhia Dalhia

Ne t'en va pas

Il cris

Dalhia Dalhia

Reviens moi

Il dit

Et tout se met à bouger

La terre a tremblé

Dalhia s'en est allé

 

Jeudi 12 juillet 2012 à 14:58

 La nuit refait surface, elle s'immisce dans nos crevasses

Telle de pauvres limaces

Et salissent vos cicatrices

Point d'erreur au sauveur

Point d'honneur à la victime

Que vous blâmez dans les cimes d'un tiers

Mais n'est ce pas un cimetière?

Ce que vous revendiquer être la vie

Celle qui devrait vous portez dans les haut d'un ciel

Il n'y a pas de cieux sans nuages et sans naufrage

Qu'y faire dans cette ville qui nous dévisage?

Il n' y a pas de terre qui ne tremble pas

De tempêtes sur les océans

Il n'y a que des torrents et des déserts

Dans vos esprits divers

Dans nos royaumes de verre

Dans vos larmes de cristal

Et vos joies de noblesse

Car combien de fois le bas blesse?

Combien de fois vos espoirs se brisent

Dans les vagues des obstacles

Dans les cascades de la détresse

Il est si loin le temps de l'innocence

Le temps de l'insouciance

Le soleil doré de l'enfance

Devenir adulte, cela sonne

Comme une insulte

Comme si il fallait condamner

Les rêves de bonheur

Les rêves de vocation

Les rêves de liberté de lumière

Et que la vie des grands se résumait

Au dur labeur sur lequel on se casse les dents

Avoir de l'esprit n'a pas de prix

Avoir du goût n'a pas de coût

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